Cartographie citoyenne : Un projet porté par FTCR Tunisie et Altercarto
Cartographie citoyenne
Un projet porté par FTCR Tunisie et Altercarto
Des cartes et des données pour susciter du débat
Le projet ?
Renforcer nos capacités délibératives par de nouveaux usages collectifs des données publiques
« Mettre les statistiques sociales et économiques au service des gens »
« Qu’ils puissent se les accaparer »
« Que cela suscite des débats »
« Traduire ces données dans des cartes, qui sont interactives avec des couleurs, des graphiques aussi, »
« Avec des logiciels libres »
« Par exemple des cartes sur la santé (les lits d’hôpitaux, le type de maladies,…), la culture (nb de salles de cinéma, théâtre, …), la scolarité (nombre d’années d’écoles, filles et garçons, diplômes,…), les finances publiques, le travail et l’emploi…
Et aussi l’immigration , interne à la Tunisie, mais aussi externe : de quel gouvernorat on part? Quelles sont les motivations, les âges ?… »
« Sur les migrants Africains aussi, qui arrivent en Tunisie, sur comment on les accueille… »
« Sur les discriminations »
Avec qui ?
« Créer un réseau d’une centaine d’associations, 4 ou 5 par gouvernorat. Le but : organiser des débats. Selon leur choix : santé éducation, culture, économie, emploi et travail, développement durable, justice sociale… »
« En s’aidant des cartes et des données, »
« Mais aussi en mobilisant l’expérience des gens, leur connaissance des problèmes et de leur région. »
Le bon moment ?
« L’année du recensement c’est vraiment le bon moment pour faire ça. »
« Cela sera très utile au moment des élections locales, bien sûr »
« Introduire des références chiffrées là où il y a souvent seulement des points de vue et des discours de la part des politiques. »
« Ça permettra de mieux interpréter les situations et comprendre les besoins, »
« de mieux interpeller les politiques : « voilà, dans tel gouvernorat, il manque des lit d’hôpital, il manque des conduites d’eau , des puits… »
« Tout ce que les statistiques permettent de faire. »
Une démarche citoyenne
« Ça nous permettra d’avoir des débats citoyens. »
« La société civile est une des principales forces de la Révolution Tunisienne. »
« Ce projet lui permettra de mieux intervenir dans les droits économiques et sociaux, sur des bases scientifiques et d’une manière tout à fait autonome. »
« Ça peut aider à comprendre les problèmes économiques et sociaux de la Tunisie. »
« Et peut-être aussi de contribuer à les résoudre
